Une nouvelle forme de gouvernance
Avant de se lancer tête baissée dans un projet, il importe d’abord de se structurer efficacement en interne. La gouvernance partagée nous propose d’explorer une autre voie qui instaure une relation d’équivalence entre les individus, rompant ainsi avec une organisation pyramidale classique et ses rapports de dominations des uns sur les autres. Le pouvoir DE remplace le pouvoir SUR.
schéma pyramidal classique
Le positionnement personnel que ce type de fonctionnement nous invite à cultiver est en rupture totale avec notre éducation et nos conditionnements qui instaurent une compétition entre les individus dès le plus jeune âge. Cela nécessite donc un apprentissage, ainsi qu’un décentrage de l’individu sur lui-même, au profit du bien-être du groupe.
Le système holacratique
Notre schéma de gouvernance, qui fera l’objet d’un prochain article, est inspiré du système holacratique. Celui-ci fut développé en 2001 par Brian Robertson au sein de son entreprise de production de logiciels en vue de mettre au point des mécanismes de gouvernance plus agiles.
L’holacratie est un système organisationnel qui permet une répartition plus équitable du pouvoir, et qui dissémine les mécanismes de prise de décision au travers d’une organisation circulaire et non plus pyramidale.
schéma du modèle holacratique
De nouveaux outils sont également à notre disposition pour nous aider à mettre en place ce nouveau modèle, garantissant le bien-être et la participation de chacun: la gestion par consentement, l’élection sans candidats, ainsi que la création de niveaux de participation (information, consultation, co-construction, décision).